mardi 30 septembre 2008

Jour 4

On se réveille pour la dernière fois à Malaga , rangement, vérification que tous est là.
On est parti, le temps est agréable un peu frais pour marcher c'est idéal mais ce ne sera pas pour longtemps car la chaleur revient au galop très vite.
On part sur la route sans trop avoir de direction précise on comptais suivre la cote c'est impossible, tampis.
Il faut savoir qu'en Andalousie, je ne sais pas si c'est pareil dans toute l'Espagne il n'y a pas de petites routes, de chemins pédestres non non il n'y a que des autoroutes et des énormes 4 ou 6 voies, pour la marche ce n'est pas très agréables. On se mange par conséquent des gazs d'échapemments toute la journée, on est trop crevé en plus on se rallonge on se perd...Encule de routes (encule est vraiment l'insulte bénéfique pour évacuer le stress on l'a teste pendant toute les vacances c'est géniale, on vous conseil aussi "hijo de puta madre cabron"...
Apres avoir fait beaucoup d'heures de marches sur 40 centimetre de bande d'arret d'urgence, avoir fait des pauses sous des ponts, avc micro sieste et pauses pasteques, on arrive à un arret de bus, c'est léchec l'abandon appelé cela comme vous voulez on prend le bus.
la route aurait vraiment été trop longue on pu la sueur c'est un peu genant quand on est dans un bus ou on prend toute la place avec nos bagages.
On arrive a Torremolinos qui est une vile plus agrébles que Malaga plus acceuillante...a part qu'elle est bati sur la montagne comme beaucoup de ville la bas, il y a une 50aines de marches pour aller à la plage et merde AHHHHHHHHH sortez nous de la, on y va la valise en prend plein la tete en bas une roue est pétee ENCULE on se baigne on réfléchi, demain on cherche une vraie office du tourisme et on voit s'il n'y a aps d'autres chemin du genre des pas connus pas les touristes. La nuit va etre bénéfique.

Pendant cette soirée on rencontre Charles, on passe la soirée à discuter avec lui, il est clandestin enfin sans permis de sejour, il voyage entre Russie, France et Espagne reve de vivre à Grenade et vie de la vente de ses produits illicites.

PS : aucun panneaux d'indication sur les routes
PS2 : niveau hygiène la mer et les douches de plage font l'affaire pour le changement de tenues mon organisation est infaillibles, 1 pantalon, deux tee-shirt, 1 boxer et 2 paires de chaussetes par semaine, à la fin de la semaine il est tout juste temps, arme nécessaire le déodorant qui sent tres fort, cela couvre la crasse lol

Jour 3

Super temps à notre réveille, on se baigne on mangeaille, direction l'office du tourisme. Le chemin est long très long on est désespérés, des pauses tout les 50...25...bon j'avoue tout les 10 mètres, la chaleur est étouffante, je me retiens pour pas commencer à me plaindre...
Enfin arrivés à l'office du tourisme on s'aperçoit qu'elle ne fait qu'un mètre carré un peu moi que la marie qui elle en fait 2...c'est quoi ce bordel...c'est ce que l'on se demande. La fille qui nous répond d'une n'a pas de carte de l'andalousie ou même de la région ou nous sommes mais en plus elle parle anglais, nous est venus parler espagnol alors c'est quoi ce bordel...lol Le matin ou s'était décidés à acheter des vélos j'avoue que cela ne me tentais pas du tout peut importe...on vadrouille dans la ville un peu au hasard mais ou sont les vélos ???
Après plein d'arrêts et de maux au dos une bimbo latine teinté blonde qui fait mal au yeux nous indique un magasin du nom de CASH ou l'on peut acheter des vélos de " segunda mano " comprenez d'occasion ou littéralement de seconde main, rue Mauricio Maura Porreto. Le bilan est plutôt négatif dans ce magasin aucun vélo à moins de 90 euros et un seul avec porte bagage.
Vient l'idée d'un cadit à roulette, on va dans un centre commercial rien ne correspond STOPPPPPPPPPPPPPP pause miam miam au McDonald, pas très typique mais très nourrissant.
Enfin nous tombons sur une valise à roulette pas donnée mais cela fera l'affaire, d'un magnifique vert pomme. On fait l'achat également de chapeau pour moi et Lola ainsi que d'un maillot de bain pour Coline. Après 1h30 pour choisir un maillot de bain, Lola et moi énervés comme toujours on se décide de se défouler en claquant du fric, merci Coline d'avoir longtemps patienter.
J'ai oublier de mentionner on a acheter ce jour là une énorme pastèque et une bouteille de rosé histoire de se détendre.
Sur le chemin du retour à la plage on fait un gros détour censé être un raccourci, on découvre l'envers du décor des grandes villes côtières de l'andalousie, des quartier pauvres.
Arrivée les filles se baignent je veille sur les bagages bouquine, dessine des espagnol me crois dessinateur ils épient mon dessin trop drôle.
On mange un peu de pastèque, on boit le rosé qui se révèle être du rosé mousseux on parle, on rit on chante on dort.
Demain à nous Torremolinos qui nous réserve je n'en doute pas beaucoup de surprise.

Je réalise que nous sommes vraiment à des centaines de kilomètres de chez nous 1535 exactement cela fait bizarre notre vie de manouche commence...


PS:la sirène de la police est digne des film policiers américains
PS2 : les feux tricolores sont équipés d'un minuteur et d'une sonnerie pour les aveugle.

dimanche 7 septembre 2008

Jour 2

On se réveille d'un micro sommeil, il est 8h30, petite pause clope dans un intercambio internacionales, petit déjeuner pour reprendre des forces. Petit stress il faut changer de car tout en n'oubliant pas les bagages 1 2 3 4 c'est fait fait tout est OK nous repartons cette fois ci pour la traverser du "defer" simple mixte entre l'enfer et le désert, je ne sais pas vraiment si on peu parler de désert en espagne en tout cas cela y ressemblait: cactus, aucune maison, terre sèche, soleil ardent, montagne agressive. Le paysage est aride, brûlé, vide, une seule route, 1 maison ou un groupe de maison tout les 25 50 kilomètres.
Rencontres dans ce nouveau car avec Abdel athif grahab un monsieur qui nous à appris pas mal de choses sur l'andalousie et ses dangers tels la mafia russe, les faux policiers etc...peut-être un peu parano l'étant cela ne me rassure pas beaucoup tampis on est partis; et avec ceux que nous avons appelée Mamita, Papi et leur petite fille Laurena des grand-parents espagnols qui emmenaient leur petite fille française en Espagne.
Mais surtout rencontres avec deux énormes et effrayant allemands de 60-70 ans, se saoulant au vin pendant tout le voyage, fumant dans les toilettes du car, venus sans aucun doute pour faire du tourisme-sexuel. Après un geste mal placé d'un d'entre eux sur moi, après nous avoir demander comment se disait cimetières en espagnol histoire de commencer une discussion avec nous et enfin après nous avoir proposé de venir dans leur chalet perdu dans les montagnes ou il y avait des sources à 47 degrés qui sont sublime le soir (c'est ça oui et tu crois qu'on va dire et puis depuis quand on se baigne dans 47 degrés, on cuit plutôt non ?)des chevaux enfin tout, Abdel atif les calme un peu... nous les évitons...On en prend vraiment plein les yeux le paysages est unique et je ne pensais pas trouver cela en Espagne. Rencontre aussi avec une jeune de notre âge Joelanne, une petite française venu travailler un peu en Espagne.
Ça y est on est arrivé, grosse excitation, cris, joie...On est parti, direction la plage, les gens que nous croisons en nous voyant sont interrogateurs,amusés et le plus souvent effrayés et un peu hautain. On prends conscience que nos sac sont vraiment hyper lourd après une dernière pesée chez moi le mien faisait 15 kilos c'est l'horreur!!! On se baigne, on mangent se soir c'est ravioli puis nous partons à la recherche d'un endroit ou dormir.
nous demandons aux passants si c'est possible de dormir sur la plage, personnes ne sais, jusqu'à ce qu' un petit Papy du nom de Paco nous dise qu'il n'y a pas de problème du tout, il était temps installation donc sous des palmiers. Ca fait du bien de dormir. Petite précision nous sommes à Malaga la ville de nuit est sublime j'ai hâte de la découvrir dans son habit de jour...

Carnet de voyage de Benjamin ...Jour 1...

Ce qui va suivre ce n'est plus moi qui va vous le compter mais Benjamin, en effet durant tout le voyage Benjamin a tenu un carnet de voyage contenant tout les évènements qui on bordés l'expérience...

JOUR 1...Lundi 18 août...

l'excitation du voyage dépasse tout ce que j'aurais pu prévoir. je dois avouer que par moments la peur me fais penser "j'ai plus envie d'y aller"
le départ est prévu pour 21h15, nous partons à 18h30 de la maison, c'est mes parents qui nous emmènent. arrivée à Nantes, quelques minutes d'attentes, le temps de prendre un café au "Salsa" bar atypique à l'image de sa propriétaire.
le car arrive, on part tous excités..c'est fait...on est parti pour l'aventure.
dans le car tous va bien 1h...1h30...2h...2h30...et la pause ? ou est elle passée ? ouhh il y a quelqu'un ? envie d'aller aux toilettes, de fumer comment faire ? le conducteur à la super mauvaise idée de mettre Braveheart avec le son 1000 décibels, du sang des combats des cris des intestins, du sang du sang du sang. Bref l'idéal pour dormir, déjà que dans un car c'est pas pratique là ça devient mission impossible. tout le monde malgré cela arrive à s'endormir dans le car sauf moi et Lola...Gros pétage de plombs ensemble.
Après 8h30 de voyage avec des sièges que je précise ne permettent pas aux personnes faisant plus d'1m20 de bien s'installer enfin la pause oufff on était à deux doigt de prendre en otage le chauffeur.
Pour passer le temps tout était prévu mots-fléchés, jeux, Mp3, en vérité cela n'a occupé que deux heures du voyage, ce qui laisse le temps de péter les plombs pendant les 24h autres heures du voyages. Oui car le voyage dure au total 28 heures dans lesquelles sont comprises les 2 heures de pauses Super!!!
Au début de ce voyage rencontre avec Isabela une espagnole étudiante en France et de son futur époux Pedro-Miguel. ( je précise la plupart des noms de personnes que nous avons rencontrer sont faux, ce sont de pur invention que nous avons juste donner pour pouvoir parler d'eux).
Ahh le car s'arrête de nouveau miracle...vite une clope un chauffeur dis oui l'autre non l'ancien gagne se sera NON. je décide donc à ce moments de les appeler les "cojones", petits noms qui leur va à ravir. Lola désespérée tente les toilettes du car, c'est l'horreur ...